Exclusif : la visite de la cuisine centrale

Vous en rêviez ? Audrey et Julien l’ont fait : ils se sont rendus au nom de notre association ce mardi 13 avril à la cuisine centrale pour une inspection en règle !
Un comité de suivi (COSUI) travaille à “l’amélioration constante de la qualité des repas et des produits avec objectif de 100% bio et/ou locaux en 2026”. Les objectifs sont notamment d’augmenter la capacité de production (24 000 repas/jour en 2030) et de travailler sur des contenants réutilisables.
C’est dans le cadre de ce COSUI que nous avons pu être intégrés à cette visite et à la réunion qui s’en est suivie et qui concernait l’avancement de la future cuisine centrale.



Les cuisines comprennent trois zones : Zone de comptage (chaque aliment est compté et vérifié) Zone de froid Zone de chaud + 1 zone de stockage d’urgence (conserves). |
Les plats sont préparés 2 à 3 jours à l’avance puis mis dans des congélateurs.
Les viandes et les poissons ne sont pas cuits sur place (températures à respecter) et sont transmis séparément des accompagnements.
Les aliments sont mis dans des barquettes de cellulose (bio-compostables) de 6 à 8 personnes. Ces barquettes sont toutes pesées puis acheminées sur des tapis motorisés et enfin étiquetées avec le nom du plat, la quantité et la date limite de conservation.
Le film plastique n’est pas recyclable mais un projet de film biodégradable est en cours.
Les barquettes sont mises dans des casiers qui sont eux-mêmes dispatchés par secteur et par école selon le tableau des commandes.
Scoop !
Ce sont 15.000 repas qui sont servis par les cuisines centrales chaque jour. Cela représente 2,2 tonnes d’aliments quotidiennement.
Pour une gardiane de taureau au menu, il faut compter 10 taureaux !
Côté livraisons : il faut 12 camions par jour. Impressionnant, non ?
La farine utilisée pour la fabrication du pain provient du moulin de Sauret, installé dans le quartier des Aubes


L’impression qui domine cette visite est plutôt bonne : cuissons douces, propreté irréprochable (contrôlée tous les 3 jours), véritable réflexion sur le “fait maison” (envisagé pour les vinaigrette et sauce tomate) pour réduire le recours à trop de produits fortement transformés. |