Le “Choc des savoirs” est une série de mesures imposées par le gouvernement qui s’appliquera dès la rentrée 2024. Mais que cache cette formule chic ? Des trucs plus qu’en toc. Des trucs qui nous braquent et qui vont totalement à l’encontre de ce que préconisent l’ensemble des chercheurs concernant la réussite des élèves. 

Par exemple, la mise en place de groupes de niveau dès le collège. Outre l’infaisabilité pratique dénoncée par les profs, cette mesure est inefficace et même néfaste quel que soit le niveau initial des élèves : les meilleurs ne deviennent pas plus forts et les plus fragiles plongent davantage. Elle prévoit donc un tri entre les élèves, ce qui est contraire à l’esprit même du collège unique qui prône la démocratisation scolaire. 

Sur le plan de la confiance en soi, cette mesure a tout faux. Sur le plan de la coopération entre élèves, cette mesure est inepte. Et sur le plan philosophique, c’est un renoncement. 

Cette mesure, c’est creuser les inégalités, réduire les possibilités des élèves les plus en difficultés scolaires et sociales, le tout sans jamais s’interroger sur les causes de celles-ci. 

Cette mesure est une parmi d’autres (port de l’uniforme, conseil de discipline dès le primaire, donc dès la maternelle…) qui font que le choc des savoirs est un véritable cauchemar !

Et si on diminuait les effectifs dès l’école primaire ? Et si on recrutait des profs formé-es et motivé-es tout le long de leur carrière ? 

Et si les parents ne se laissaient pas faire ?
 

Vos enfants sont encore en primaire, c’est vrai. Mais ils seront concernés dans quelques années et le tri sélectif (!) commence dès le CM2, des enseignant-es nous l’ont confirmé.

📍 RDV samedi 25 mai à 14h place de la Comédie