Une semaine après le coup de sifflet de départ, l’année commence mal dans plusieurs écoles. Il manque des animatrices et des animateurs à l’appel (ou à la pelle ?). Plusieurs témoignages nous parviennent et nous alarment : l’encadrement de nos enfants sur les temps périscolaires (c’est à dire avant 8h30 en élémentaire, la pause du déjeuner et le temps après la classe pour les maters et les élémentaires) ne serait pas optimal.

Pendant ces moments d’accueil à l’école, les animatrices et les animateurs (les zanims’ pour les intimes) doivent assurer la sécurité et le bien-être de nos enfants mais aussi leur proposer des activités, élaborées dans le cadre d’un projet pédagogique précis.

Le taux d’encadrement réglementaire à Montpellier est de 1 adulte pour 14 enfants en maternelle, et 1 adulte pour 18 en élémentaire. Or on nous rapporte des situations à 3 anims pour 95 élèves.

Les années se suivent et la situation stagne ou s’aggrave : le recrutement est très problématique et la rémunération ne semble pas faire des émules. Résultat : des postes vacants, des mutations de dernières minutes, ou encore des responsables d’animation non remplacé.es sur leur jour habituel d’absence. Par ailleurs, le turn-over est toujours aussi important et le recours aux vacataires (c’est à dire des contrats très précaires et mal rémunérés) dissuade de rempiler d’une année sur l’autre.

Nous avions déjà soutenu les agents l’an passé lorsqu’ils et elles se plaignaient de leur condition de travail. Nous continuerons de suivre de près cette situation qui entraîne un service fortement dégradé, des situations de tensions et stress pour nos enfants comme pour l’ensemble des personnels.