Edito-portait de Gabriel Attal, nouveau ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse

Après Jean-Michel Blanquer, puis Pap N’Diaye, le gouvernement Borne se dote d’un nouveau ministre de l’Éducation nationale. Un spécialiste de l’école publique puisqu’il l’a fréquentée assidument étant petit… Ah non pardon, oups…Il était à  l’Ecole alsacienne, établissement privé à plus de 3000 euros l’année. Il est diplômé de Science Po’ et, du haut de ses 34 ans, n’a jamais connu autre chose que les ors des ministères. Il a comme fait d’arme principal œuvré à l’instauration du Service National Universel (SNU). Depuis sa prise de fonction en juillet dernier, on a retenu principalement ceci : il est favorable au retour de l’uniforme et vient d’interdir les abayas, soutenu à fond par notre maire, M. Delafosse (voir ici).  

Voilà qui devrait nous rassurer, nous les parents. C’est vrai qu’on ne s’inquiétait pas du prix des fournitures scolaires, au milieu de l’augmentation fulgurante d’absolument tout (alimentation, essence, électricité, loyers, cantine et centre aéré), ni de savoir si nos enfants seraient 27 ou 28 devant un.e enseigant.e présent.e le jour J et si possible formé.e durant plus de 4 jours et pas recruté.e la veille, ou encore si en cas de situation de handicap, les élèves seraient effectivement accompagnés à hauteur de leurs besoins par un personnel non précarisé… C’est vrai. En cette rentrée, il manque 3000 enseignant.es , 1 enfant sur 4 en situation de handicap n’est pas scolarisé et 314 enfants sont sans hébergement en Occitanie. 

Vous avez compris ? C’est l’abaya qui cache la forêt !